✎ 1. Imagination débordante.

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- Ely', passe moi le sel s'il te plaît, réclame Mr Sart.

Ce soir, le dîner était un véritable festin. Un rôti accompagné de légumes sautés à la poêle préparé par le docteur lui-même.

- Madame Jülas va bien ? Et son bébé ?
- Oui, mieux, les médicaments à base de plantes ont fonctionné.
- C'est super !

Elyria partage cette même passion, son objectif après le lycée est d'étudier la médecine, son ambition est plus de concrète.

- Oh d'ailleurs, un garde est venu au cabinet aujourd'hui.
- Ah bon ? Répondit-elle surprise. Pourquoi ça ?
- Tu sais, commence-t-il en s'essuyant la bouche avec sa serviette, la fête d'anniversaire du prince.
- Qu'est-ce que tu as avoir la dedans ?
- Nous y sommes invités.

Elyora se lève renversant presque sa chaise derrière elle.

- Quoi ?!
- Tu m'as bien entendu, un garde est venu me rapporter que nous serons invités à l'anniversaire de l'héritier.

Elle n'en revenait pas. Cela voulait donc dire quelle allait enfin, pour la première fois en 18 ans de sa vie, voir les entrailles du château. Si pour son père, cela était devenu une habitude de s'y rendre, pour elle, s'était une offrande des dieux. Elle s'imaginait déjà en parler à toutes ses amies vertes de jalousie.

Le prince Hazur était le genre idéal pour 90% des filles du lycée qui le suivaient partout sur les réseaux sociaux. Même s'il ne postait que des photos sur Iskagram sans jamais mettre de légende, ni répondre à ses followers, il était le plus suivi du royaume. Celle qui affirme n'avoir jamais imaginer une belle idylles avec lui est une menteuse.

- Tâche de trouver quelque chose d'élégant à mettre, c'est pas tout les jours que ça nous arrive !

Elyora ne put se retenir de sauter dans les bras de son père. Cette nouvelle était la meilleure qui pouvait lui arriver.

- Finissons de manger.

☆☆☆

Plus que 2 jours, deux jours que le prince lui-même voudrait repousser encore et encore. Vingt ans est la majorité des habitants d'Iskar, et qui veut dire majorité veut dire responsabilité. Les responsabilités ne sont pas les choses qui l'effraient le plus, non. Ce sont plutôt les choses telles que sa dîtes《 promise 》qui l'effraie. Et sa sœur Alloé de seulement 4 ans sa cadette n'hésite pas à en rajouter une couche.

- Comment c'est déjà son nom ?
- Jahan.
- Tu as déjà penser au fait quelle soit moche ? Quelle louche ou quelle soit bizarre ?
- N'importe quoi. Père n'aurait pas prit la peine de la choisir si elle n'était pas "normale".
- Mais mère m'a dit qu'ils avaient passés cet accord avant sa naissance. Je l'ai cherché sur les réseaux, mais introuvable.

Hazur essaie tant bien que mal de se rassurer et d'ignorer les idées de sa sœur bien qu'il avait déjà penser à toutes ses questions, et pas seulement qu'une fois.

- Quand ton tour viendra, croit moi petite sœur, je ne te louperai pas.

Elle déglutit, n'ayant pas penser à ce qui allait elle aussi lui arriver.

- Hazur.
- Mh ? Il tourna la tête en sa direction.
- J'espère que tu seras heureux avec elle, et que tu en tomberas amoureux.
- Les sentiments viennent avec le temps, je n'en doute pas. Mais dit moi, tu n'avais pas un cours d'équitation toi ? - Quoi ? Mais si ! Mince !

La princesse quitta la chambre de son frère pour rejoindre la sienne afin d'enfiler une tenue adaptée au cours qui l'attendait. Le prince quant à lui, regardait de sa fenêtre, ce qui apparaissait comme étant à l'extérieur du château, la ville plus loin, les arbres haut, le ciel bleu du mois de mai. Plus que deux jours et son havre de paix et de tranquillité allait ensuite être remué.

☆☆☆

Elyria avait trouvé la robe qui lui fallait, un tissus blanc donnant un aspect de pureté, ajouté à cela un petit côté bohème. Elle savait déjà comment se maquiller et se coiffer, elle avait prévu de laisser ses cheveux longs et bruns, ondulés et simplement d'attacher à l'arrière de son crâne, à l'aide d'un ruban, les mèches qui lui tomber sur le visage.Une paire de sandale blanche avec un court talon ajouté à tout ça, et une tenue complète lui est faite.

- C'est déjà demain. Je vais voir Hazur de mes propres yeux, fut-elle en parlant à soi-même.

Elle se laissa tomber sur son lit en l'imaginant commencer son discourt, dans son costume de prince et sa couronne sur la tête, une image très satisfaisante. Puis l'image des autres invités, tous vêtues de vêtements haute gamme et de parfum sentant la richesse à plein nez lui fit reprendre ses esprits. Elle regarda sa robe, accrochée sur un cintre lui-même accroché à la poignet de son armoire.

- J'espère qu'elle fera l'affaire... Au pire, c'est pas grave Ely', tu ne les reverras jamais plus de toute façon, le problème est résolu.

Un long soupir s'échappa, c'était terriblement dur pour elle, de devoir vivre de ses quelques spectacles de rue et travailler à mi-temps dans un café pour aider son père et ainsi pouvoir se permettre de payer ses études. La richesse semble être un bonheur inaccessible.

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